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Le social, une priorité absolue

Editorial La Presse

QUAND on parle du rôle social de l’Etat comme le définit la nouvelle approche de gestion de la chose publique instituée, sous la supervision quasi quotidienne du Président de la République et le suivi régulier par le Chef du gouvernement et quand on parle de la responsabilisation des autorités régionales qui auront à l’avenir les coudées franches pour ce qui est de la concrétisation des projets de développement publics et privés dans leurs régions sans attendre de recevoir les instructions d’en haut, l’on est en mesure de reconnaître que l’année 2025 marquera l’entrée en application de nombreuses revendications légitimes datant de plusieurs décennies. Sauf que malheureusement, les responsables dans les plus hautes sphères de l’Etat depuis la révolution et bien avant leur ont opposé la sourde oreille et les ont renvoyées aux calendes grecques, voire jetées aux oubliettes.

Aujourd’hui, les choses ont changé. Désormais, des projets d’amendement du Code du travail dans le but de mettre un terme définitif aux formes d’emploi fragile, voire indécent (sous-traitance, contrats à durée déterminée, chantiers publics, etc.) ou de création de fonds de protection sociale des travailleuses agricoles ainsi qu’un fonds d’indemnisation des ouvriers ayant perdu leur emploi sont placés parmi les priorités absolues de l’action gouvernementale.

Le Président de la République, Kaïs Saïed, ne manque pas, à chaque entretien qu’il accorde au Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, d’appeler à l’accélération de la mise au point des législations appropriées afin de concrétiser les promesses ou les engagements contenus dans le discours présidentiel prononcé devant les députés de l’ARP et du Cnrd, à l’occasion de sa prestation de serment.

Et la loi de finances 2025 ainsi que le projet de budget de l’Etat pour le compte de la même année, actuellement en cours d’examen au palais du Bardo par les députés des deux chambres parlementaires, d’insister de par les crédits consacrés au secteur social et au développement des régions ayant encore besoin d’assistance morale et matérielle ainsi que de par l’attention particulière accordée aux catégories sociales dites vulnérables, sur la nécessité de répartir équitablement les bénéfices du développement.

Est-il besoin de rappeler, dans cet ordre d’idées, que le progrès et le développement ne valent que s’ils sont partagés.

C’est d’ailleurs l’objectif principal assigné à l’approche développementielle mise en œuvre depuis le déclenchement du processus du 25 juillet et consacrée, maintenant, à travers les choix d’avenir définis depuis la présidentielle du 6 octobre 2024.

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